L’association AJRDF (Association des Jeunes Ressortissants de Dioncoulané en France) est créée par les natifs de cette location résident en France. Elle a pour objectif principal d’aider leur village sur le plan sanitaire, éducatif, agricole, l’élevage, culturel et endiguer  la migration en insistant les jeunes de la dite localité à la source en vue de la bonne survie de sa population.

SAHEL ÉNERGIE

Projet pilote                                                     

Étude socio-économique

Pour impulser une dynamique économique face aux défis du développement réel de populations isolées, l'énergie est un moyen incontournable.

Le Sahel est très désavantagé économiquement, cependant l'énergie est partout. Il n'y a pas de développement sans une maîtrise et une utilisation optimale de l'énergie.

C'est à partir de ce premier constat que nous avons souhaité vouloir effectuer une étude préalable de terrain dans cette région (Mali, Mauritanie, Sénégal, Burkina, Niger) afin de la mettre à la disposition de tous.

Ce projet a cet avantage qu'il existe une technologie propre, accessible et utilisable par les communautés de base pour exploiter tout ce potentiel.

Après une étude socio-économique complète il s'agira de mettre en place une filière énergétique à partir d'une démarche participative des communautés cibles du projet.

A ce niveau c'est un modèle de développement durable qu'il s'agira de mettre en œuvre. Les acteurs réels dès le départ seront impliqués et tout au long du processus de la mise place de la filière.

Il seront là déjà en amont pour identifier leurs besoins et les moyens même modestes qu'ils peuvent amener pour la réalisation d'une filière énergétique. C'est pour nous la seule démarche qui puisse amener une communauté à s'approprier le projet dont il est le principal destinataire et bénéficiaire.

Les études les plus sérieuses montrent aujourd'hui que les défis auxquels sont confrontés ces régions sont essentiellement :

-        Une haute dépendance à l'égard des ressources naturelles (renouvelables et non renouvelables).

-        La vulnérabilité du climat.

-        Le manque d'infrastructure de base dans les secteurs du transport de l'énergie et de l'eau.

-        Capacité financière et technique dans les administrations publiques.

Les mesures possibles à ce niveau :

-        Éviter le régime d'accès libre aux ressources naturelles

-        Accroissement de la productivité de l'utilisation nette des ressources

-        Évaluation des risques politiques plans et programmes nationaux pour le climat

-        Investissement en infrastructures afin de faciliter l'accès au développement.

C'est étant conscient de tous les défis et de toutes les potentialités que nous initier le projet Sahel énergie.

Pour approfondir toutes ces questions, la nécessité d'une étude socio-économique préalable s'impose pour compléter les études déjà existantes afin de trouver les moyens de mieux asseoir la participation effective des premiers bénéficiaires des projets.

Cela nécessite une connaissance fine du milieu qui intégrera à la fois un savoir exact sur l'environnement et la culture, les habitudes et les mœurs locaux.

Notre premier appui pour ce projet pilote est constitué par l'association des jeunes ressortissants de Dionkoulané ( Région de Kayes au Mali) en France. Ces jeunes ont à cœur la résolution des problématiques du développement dans leur communauté.

L'énergie est au commencement de tout développement. C'est la raison pour la quelle, nous avons décidé ensemble de mener ce premier projet autour duquel pourront venir se greffer tous les autre projets. A savoir :

-        les projets de création d'activités génératrices de ressources,

-        des projets de santé,

-        des projets d'emploi.

A savoir que c'est à partir d'une politique de filière que peut se réaliser en amont et en aval des activités de développement.

A partir d'une échelle réduite à la taille d'une communauté il est possible de construire un modèle transférable à l'ensemble des pays du Sahel parce que partageant les mêmes particularismes.

A l'heure actuelle nous sommes à la recherche de partenaires en France et en Afrique qui puissent adhérer à ce projet en créant des synergies efficaces pour un autre développement.

Dominique ANDRAU et Daffé SEYDOU